Communication Non Violente en famille : un outil pour entendre et respecter les besoins de tous

Avez-vous déjà entendu parler de la CNV (ou Communication Non Violente) ? Cette façon de communiquer, mise au point par Marshall B. Rosenberg, repose sur l’empathie. Son but : transformer les chacals en girafes. En CNV, les “chacals” sont les personnes qui ont des difficultés à communiquer, et qui s’expriment souvent au travers de la violence. Lorsqu’ils apprennent à mieux s’exprimer, ils deviennent des girafes au grand cœur, pleines d’empathie. Cela peut sembler enfantin, mais si Marshall Rosenberg a pu dénouer des conflits géopolitiques avec la CNV, vous pourrez facilement l’appliquer à votre vie de famille. Découvrez sans attendre les principes de bases de la Communication Non Violente en famille.

À chaque instant, nous avons la possibilité, soit de servir la vie, soit de la détruire.

Marshall B. Rosenberg, Dénouer les conflits par la Communication Non Violente, Entretiens avec Gabriele Seils

Qu’est-ce que la Communication Non Violente (CNV) ?

L’origine de la violence réside dans la manière dont nous avons appris à penser, à communiquer et à gérer les rapports de pouvoir. […] Je développerais une méthode capable de transformer notre éducation. C’est ainsi que la Communication Non Violente vit le jour.

Marshall B. Rosenberg, Dénouer les conflits par la Communication Non Violente, Entretiens avec Gabriele Seils

La Communication Non Violente (CNV) est un outil de communication très puissant. Basée sur l’empathie, la CNV consiste à exprimer ses besoins et à écouter ceux de son entourage avec bienveillance et authenticité, sans émettre de jugement. Le respect de soi et des autres est alors au cœur de la communication. Les relations humaines s’en trouvent fortifiées. Il s’agit, à travers une méthode en quatre points, de choisir de servir la vie plutôt que de la détruire en s’exprimant, car les mots que nous prononçons ont toujours un impact.

Êtes-vous un chacal qui s’ignore ou une girafe ?

Je suis convaincu que notre plus grand plaisir sur Terre, à nous, êtres humains, c’est de contribuer au bien-être de nos semblables.

Marshall B. Rosenberg, Dénouer les conflits par la Communication Non Violente, Entretiens avec Gabriele Seils

En s’exprimant avec une “bouche de chacal” et en écoutant les autres avec des “oreilles de chacal”, on détériore leur qualité de vie et la nôtre, souvent involontairement. On s’exprime de façon destructrice, parce qu’on ne sait pas comment s’exprimer autrement, tout simplement. Heureusement, ce n’est pas une fatalité ! Seuls les chacals qui s’ignorent se condamnent à le rester (Quoi, on dit des “chacaux” ?).

Dans notre société actuelle, il est difficile de ne pas se transformer en chacal en grandissant… Si tout au long de votre vie, on vous a manqué de respect, parlé violemment ou même frappé, que vos besoins n’ont pas été entendus et respectés, il est normal que vous ayez adopté ce mode de communication. C’est aujourd’hui le cas de beaucoup d’adultes. Pourtant, tous les enfants naissent girafes. Pour élever au mieux vos petits girafons, commencez par vous métamorphoser.

Découvrez la formule magique ci-dessous !

Adoptez la « langue girafe » en quatre points

Parler en « langue girafe » revient à trouver, dans les situations les plus diverses, les mots pour décrire ce qui se passe à l’intérieur de nous.

Marshall B. Rosenberg, Dénouer les conflits par la Communication Non Violente, Entretiens avec Gabriele Seils

1. Observation : J’observe le ou les faits qui me gênent, objectivement, sans émettre de jugement

Si votre interlocuteur se sent agressé, il ne sera pas enclin à vous écouter.

2. Sentiments : J’identifie le ou les sentiments que cette situation fait naître en moi

Vous sentez-vous triste, en colère, incompris(e), délaissé(e), inquiet(e) ? Plus les mots que vous mettrez sur vos sentiments seront précis, plus la communication sera efficace.

3. Besoins : J’exprime le ou les besoins qui sont à l’origine de ce ou ces sentiments

Les sentiments « négatifs » sont précieux : ce sont des sonnettes d’alarme qui doivent nous aider à identifier des besoins vitaux insatisfaits. Avant de pouvoir combler ce besoin, il faut l’identifier. Pour l’identifier, il faut comprendre les sentiments qui nous habitent.

Marshall Rosenberg s’appuie sur les 9 besoins fondamentaux identifiés par Manfred Max-Neef (qui peuvent se subdiviser pour plus de précision) :

• la subsistance ;

• la protection ;

• l’affection ;

• la compréhension ;

• la participation ;

• le loisir ;

• la création ;

• l’identité ;

• la liberté.

4. Demande : Je formule une demande concrète et précise, sans exiger quoi que ce soit de mon interlocuteur

Cela donne une demande du type : “Si tu agis ainsi …, je me sens … et j’ai besoin de …, j’aimerais donc te demander de…”. Il est important de n’émettre aucun jugement ni reproche.

Proposez une solution bienveillante pour avancer en respectant vos besoins et ceux de votre interlocuteur. Formulez une demande positive et concrète : il s’agit d’exprimer ce dont vous avez besoin, pas ce dont vous ne voulez pas. Veillez à n’émettre aucun jugement ou critique. Montrez-vous ouvert(e) à la discussion : votre interlocuteur est en droit de ne pas accepter cette demande et d’exprimer ses propres besoins.

Commencez par vous parler en langage girafe en vous traitant avec amour

Au lieu d’être doux avec nous-mêmes, nous avons appris à nous adresser à nous-mêmes des reproches. Cela nous conduit à émettre des prophéties, qui effectivement se réalisent. Si je me dis toute la journée : « Mais que je suis bête ! », il y a en effet peu de chances pour que je devienne un jour intelligent.

Marshall B. Rosenberg, Dénouer les conflits par la Communication Non Violente, Entretiens avec Gabriele Seils

Si le principe de la CNV est simple, son application n’est pas évidente lorsqu’on débute ! Ne cherchez pas à être une super-girafe dès le début : commencez simplement en faisant de votre mieux. Traitez-vous avec amour et bienveillance : c’est en faisant preuve d’empathie envers vous-même que vous pourrez en offrir aux autres.

Parlez-vous en “langue girafe”, vous le méritez !

Et concrètement, à quoi ressemble une demande formulée en CNV ?

Vous comprenez le principe, mais vous vous demandez ce que cela donne concrètement ? Voici quelques exemples pour vous éclairer. N’hésitez pas à ajouter d’autres exemples en commentaires. 

Ces exemples sont tirés de situations survenues dans ma vie de famille, mais la CNV fonctionne dans toutes les situations (amis, famille, voisins, travail, politique…) !

Exemple A : Vous êtes en voiture, votre enfant hurle parce qu’il s’ennuie.

Cette situation se produit fréquemment avec mon fils de 15 mois. Nos expériences montrent que la CNV peut fonctionner avec les tout-petits. Ça ne coûte rien d’essayer…

• Langue chacal : “Tu es insupportable lorsque tu cries comme ça, arrête tout de suite !” Résultat : Bébé crie encore plus fort, je culpabilise, et mon mari se concentre tant bien que mal sur la conduite.

• Langue girafe : “Ce trajet en voiture est long, tu en as marre et tu t’ennuies. Tu as besoin de te défouler. Je te comprends. Moi aussi j’aimerais que nous soyons déjà arrivés. Mais, tu sais, on ne peut pas arriver plus vite. Lorsque tu cries, le trajet devient encore plus difficile à supporter. Papa a besoin de calme pour se concentrer et conduire. Pourrais-tu jouer avec tes peluches ou parler calmement jusqu’à que nous soyons arrivés ? Merci.” Résultat : Bébé suce son pouce en serrant son doudou contre lui, je suis zen et mon mari conduit sereinement.

Exemple B : Vous ne supportez plus le bruit que font les membres de votre famille alors que vous essayez de travailler

Je travaille à la maison. Quand mon mari est au travail et mon bébé chez sa nounou, tout va bien. Cependant, il arrive parfois que tous deux soient à la maison pendant mes horaires de travail.

• Langue chacal : [en m’adressant à mon mari] “Mais comment veux-tu que je me concentre sur mon travail si vous faites autant de bruit ? C’est insupportable ! J’en ai marre !” Résultat : Mon mari se sent blessé par mes propos, car il fait de son mieux pour s’occuper de notre fils pendant que je travaille. Mon fils me fixe d’un regard inquiet. Tout le monde est tendu.

• Langue girafe : [en m’adressant à mon mari] “J’ai beaucoup de mal à me concentrer lorsqu’il y a de l’agitation autour de moi. Cela me met en colère et me rend inquiète, car j’aimerais avancer dans mon travail. Pourriez-vous aller faire un tour au parc tous les deux pendant que je termine ? Merci.” Résultat : Mon mari et mon fils ont passé un très bon moment en jouant au ballon, j’ai terminé mon travail, et nous avons ensuite profité de la soirée en famille.

Élever ses enfants sans utiliser la violence : c’est possible en adoptant la Communication Non Violente en famille !

Tout conflit est l’expression tragique d’un besoin insatisfait.

Marshall B. Rosenberg, Dénouer les conflits par la Communication Non Violente, Entretiens avec Gabriele Seils

Il y a quelques années encore, des professionnels de santé conseillaient aux parents dépassés de mettre leurs enfants au coin, de les disputer et de leur donner une fessée s’ils désobéissaient. Ainsi, de nombreux parents pensaient bien faire en employant les VEO (Violences Éducatives Ordinaires) pour élever leurs enfants. Pour rappel, la loi française interdisant les fessées a été promulguée en 2019 !

Souvent, les parents qui ont recours aux VEO ne savent simplement pas comment faire autrement. Devenir parent n’a rien d’évident, et rien ne nous y prépare vraiment. Cela est encore plus difficile si on a été élevé dans un foyer violent. Aujourd’hui, les jeunes parents ont enfin accès à des livres éducatifs grand public basés sur les neurosciences, expliquant comment fonctionne le cerveau de l’enfant. Les neurosciences prouvent l’inefficacité et le danger d’une éducation violente. Et, surtout, elles nous ouvrent de nouvelles pistes bienveillantes et efficaces. Puisque la violence est plus souvent verbale que physique, la Communication Non Violente est un outil essentiel.

Quand commencer à utiliser la Communication Non Violente

Vous vous demandez quand commencer à vous exprimer avec la CNV ? Avez-vous attendu trop longtemps ? Vos enfants sont-ils prêts ? Il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour se familiariser avec la Communication Non Violente : le meilleur moment pour vous y mettre, c’est aujourd’hui.

Vous n’avez pas besoin d’être un modèle pour être exemplaire

Souvenez-vous : adopter la Communication Non Violente n’est pas évident. Mais la bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin d’être un(e) expert(e) pour vous y mettre. C’est en vous entraînant que vous progresserez. Petit à petit, les membres de votre famille et votre entourage prendront goût à cette nouvelle manière de communiquer et vous imiteront !

En parlant à vos enfants en CNV, quel que soit leur âge, vous les habituez peu à peu à ce mode de communication. Cela sera bénéfique à votre nourrisson comme à votre ado. N’attendez pas de vos enfants ou de votre conjoint(e) qu’ils deviennent des girafes du jour au lendemain. Si l’empathie est un don naturel, notre société tend actuellement à nous la désapprendre. Se reconnecter à l’empathie, à la bienveillance et à l’authenticité peut donc prendre un certain temps. Plus vos enfants seront jeunes au moment où vous les familiariserez à la CNV, plus son acquisition sera rapide.

Traitez chaque membre de votre famille avec le plus grand respect

Si les enfants ont longtemps été considérés comme moins importants que les adultes, il est grand temps de changer notre façon de les percevoir ! Gardons toujours à l’esprit que les enfants sont de petites personnes en pleine construction. Ils apprennent chaque jour comment fonctionne leur environnement.

Nous ne pouvons pas attendre d’eux qu’ils agissent toujours comme nous le voudrions : c’est impossible. Nous sommes responsables de nos enfants, mais nous ne pouvons pas les contrôler. Ce ne sont pas des animaux de cirque à dresser et à soumettre (les animaux ne méritent d’ailleurs pas non plus ce traitement…).

Des besoins insatisfaits sont à l’origine de chaque conflit. La CNV nous aide à développer la coopération en respectant les besoins de chacun : cela met du sens dans chaque demande.

Avant de disputer votre enfant, demandez-vous comment vous réagiriez si un adulte que vous respectez commettait la même “erreur”. Changer d’angle vous aidera à adopter une réaction plus humaine et empathique. Cela deviendra bientôt une habitude.

Bien sûr, cette règle est aussi valable pour votre conjoint(e) et pour vous-même. On a souvent tendance à traiter nos proches avec moins d’indulgence que n’importe qui d’autre, et à nous montrer encore plus sévère envers nous-même.

Les bénéfices de la Communication Non Violente dans la vie de famille

La CNV a de nombreux bénéfices à court, moyen et long terme. En s’exprimant et en écoutant avec empathie (avec une bouche et des oreilles de girafe), on développe la coopération entre membres de la famille, chacun développe son empathie, apprend à accepter et gérer ses émotions.

Vous ne perdez plus votre énergie à crier ou à gérer les disputes incessantes de vos enfants. Bien sûr, il y en aura encore, mais vos enfants apprendront peu à peu à les gérer eux-mêmes. Résoudre des disputes en guidant vos enfants vers la CNV vous demandera beaucoup moins de temps et sera bien plus efficace. Les relations entre frères et sœurs, parents-enfants ou de couple sont sereines, et plus profondes.

En montrant à vos enfants que leurs émotions ne doivent pas être niées et en leur apprenant à identifier leurs besoins, vous les aidez à gérer les émotions “négatives” pour éviter qu’elles ne deviennent destructrices. Ainsi, vos enfants grandissent sereinement et deviendront des adultes pleins d’empathie, en sécurité affective. Je vous laisse imaginer l’état de notre planète si tous les enfants étaient élevés ainsi. Il y a fort à parier que vos petites girafes au grand cœur apprivoiseront les chacals les plus sauvages !

Comment organiser la vie de famille avec empathie et bienveillance ?

Vous l’aurez compris, la Communication Non Violente repose sur l’empathie et la satisfaction des besoins de chacun. Marshall Rosenberg définit l’empathie comme “un merveilleux cadeau” qui est “une forme très spéciale de présence” ancrée dans l’instant présent.

Faites le point sur les besoins de chacun pour organiser votre quotidien

Pour qu’un foyer fonctionne bien, il est essentiel de satisfaire les besoins de chacun, qui peuvent parfois sembler contradictoires. Avec un peu d’organisation, vous construirez facilement une routine efficace et satisfaisante pour tous les membres de la famille.

Je vous explique pourquoi la méthode Woody’s est particulièrement efficace ! 

L’organiseur Woody’s Family est un outil éducatif et ludique qui vous aide à répartir les tâches et à responsabiliser chaque membre de la famille sans crier ni répéter dix fois la même chose.

1. Avec les missions illustrées, définissez quels sont les besoins de chacun

Les aimants de missions illustrés de la méthode Woody’s se répartissent en trois catégories : les objectifs personnels, collectifs et personnalisables.

Les objectifs personnels

Ces objectifs concernent une personne à la fois. Cependant, ils ne correspondent pas nécessairement au besoin de cette personne. Par exemple, un enfant de 5 ans ne mettra pas ses vêtements sales dans la corbeille pour répondre à son besoin de vivre dans une maison propre et rangée, mais au vôtre. Expliquez-lui que papa et maman ont besoin de vivre dans un environnement propre pour se sentir détendus, et demandez-lui comment il pourrait vous aider à remplir ce besoin. Faites-lui plusieurs suggestions : préfère-t-il commencer par mettre ses vêtements dans la corbeille, ou par ranger ses jouets dans leur coffre ?

Les objectifs collectifs

Les objectifs collectifs concernent l’ensemble des membres de la famille. Vous pouvez choisir de les assigner à une personne en particulier, ou de les réaliser tous ensemble en mode coopératif. Prenez le temps d’expliquer à quel besoin correspond chaque mission, et en quoi les réaliser sera bénéfique à l’ensemble de la famille. Par exemple, “il est important de vider et sortir les poubelles pour éviter de vivre dans un environnement nauséabond et plein de mouches”. Ou encore “il est important de faire la lessive pour avoir des vêtements propres à se mettre”. Si votre ado a la phobie du local poubelle, proposez-lui de choisir une autre mission, comme vider le lave-vaisselle.

Les objectifs vierges à personnaliser

Chaque famille est unique ! Personnalisez les objectifs vierges selon vos besoins spécifiques ! Nourrir votre hamster ? Aller à la boulangerie ? Préparer son sac de sport ? À vous de choisir…

Bonus – les objectifs bienveillants

Et si vous faisiez de l’empathie un objectif à part entière, pour en faire une bonne habitude ? Avec le temps, cela ne sera plus nécessaire, l’empathie fera bientôt partie intégrante de votre vie de famille ! Les aimants de missions « avoir des paroles valorisantes, agréables », « être bienveillant, respectueux » et « écouter » sont là pour ça.

2. Répartissez équitablement les tâches associées à ces besoins, en prenant en compte les préférences de chacun

Une fois que vous avez pris le temps de définir et d’expliquer chaque objectif, il est temps de les répartir équitablement. Prenez en compte l’âge, le degré de maturité et les capacités physiques de chacun pour répartir les missions. Si vos enfants se montrent récalcitrants, commencez par un objectif de leur choix. Vous pourrez leur confier de nouvelles missions au fur et à mesure. Donnez l’exemple en choisissant vous aussi des missions à accomplir ! Montrez-vous ouvert d’esprit et à l’écoute : si vos enfants détestent accomplir certaines tâches, proposez-leur de les échanger contre d’autres missions.

3. Coopérez en toute sérénité et partagez de beaux moments en famille

Inscrivez le prénom de chaque membre de la famille dans les cases du plateau Woody’s Family, puis faites glisser les objectifs de chacun dans sa bulle de pensée. Après avoir accompli une mission, chacun fait glisser le jeton associé dans sa pyramide des objectifs.

Vous pouvez aussi choisir le mode coopératif. Vous souhaitez ranger et nettoyer la maison de fond en comble avant votre départ en vacances ? Définissez toutes les missions à accomplir en choisissant les jetons appropriés. Mettez-les dans une seule bulle de pensée pour toute la famille. Chacun choisit une mission à accomplir le plus rapidement possible !

Vous pouvez choisir de vous octroyer des Woodys pour chaque mission accomplie, en mode personnel ou coopératif. Choisissez ensuite une récompense pour vous féliciter de ce beau travail. Par exemple, vous pouvez décider que vous organiserez une soirée pizza-télé lorsque vous aurez collecté 100 Woodys. À vous de définir combien de Woodys vaut chaque mission !

Savourez votre vie de famille en vivant l’instant présent

L’empathie est la plus belle des qualités à transmettre et à vivre au quotidien. Soyez réellement présent(e) pour vos enfants et votre conjoint(e) : écoutez-les avec attention, partagez des instants de qualité en laissant momentanément vos “chevaux-pensée” à l’écurie. C’est en vivant dans le présent que l’on se connecte de cœur à cœur.

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